26 juin 2020

Comment Qwesta va guider l’évolution du métier d’agent général

L’AGEA, Fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance, représente et défend les intérêts de la profession réglementée d’agent général auprès des professionnels, des pouvoirs publics et des autorités administratives. Les besoins changent et les adhérents de l’AGEA sont en demande d’un outil novateur et performant pour les guider dans l’évolution de leur entreprise. Ils ont choisi Qwesta pour les accompagner. Nous avons rencontré Pascal Chapelon, président adjoint de l’AGEA et agent d’assurance en Bourgogne depuis 23 ans. Il nous confie ses ambitions et ses projets quant à sa collaboration avec Qwesta.

Qwesta : Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous a amené à faire appel à Qwesta ?

Pascal Chapelon : L’AGEA travaille autour d’un document, le mandat, qui permet d’exercer la profession d’agent général. Son évolution s’impose avec l’intégration des nouvelles technologies, de modes de distribution différents et de tout ce qui fait qu’un métier tel que le nôtre doit s’adapter au quotidien pour nous rapprocher de nos clients. Les agents généraux représentent des entreprises indépendantes. La question s’est posée de disposer d’outils d’aide à l’écriture d’un projet d’entreprise. Nous avions besoin de la conception d’un support à offrir à nos adhérents en tant que service complémentaire. Nous savions que Qwesta avait déjà travaillé sur ce type de projets et nous avons fait appel à eux.

Qwesta : Où en est le développement de cette agence digitale ?

Pascal Chapelon : Qwesta a réalisé des travaux préalables sur base de plusieurs scénarii différents pour intégrer notre projet d’agence dans leur questionnaire intelligent. Ça s’est plutôt bien passé ! Nous avons des exigences propres liées à notre profession et à ses spécificités. Qwesta a compris nos attentes. L’outil évoluera nécessairement, car sa mise en place va créer d’autres besoins qui seront déclinés au fur et à mesure. La crise sanitaire nous a fait prendre un peu de retard, mais nous allons présenter dans les jours qui viennent l’outil Qwesta à nos adhérents lors d’un webinar pour lequel la majorité d’entre eux ont répondu présent.


Qwesta : Selon vous, quelle sera la tendance en matière de retour de vos adhérents ?

Pascal Chapelon : Ce projet d’agence digitale sous forme d’un outil indépendant est très attendu. Nous pensons qu’il recevra un très bon accueil. Il faudra bien sûr se familiariser avec l’outil. Même s’il est intuitif, du temps sera nécessaire pour remplir le questionnaire. Nous ne savons pas encore ce que fera l’agent de son rapport personnalisé. Effectuer son autocritique apporte parfois des réponses désagréables qu’il faut accepter. Faire un arrêt sur image sur son activité professionnelle et envisager une éventuelle évolution ou réorientation. Nous accompagnerons les agents généraux dans l’analyse des rapports, mais la décision définitive ne nous reviendra pas.

Qwesta : Une phase de test et d’adaptation est-elle prévue ?

Pascal Chapelon : Pendant l’été, nous allons sélectionner un panel de confrères qui va réaliser un test grandeur nature de ce projet d’agence. Nous devons nous assurer que l’outil Qwesta se décline pour toutes nos entités. Malgré une profession commune, il y a des structures d’agence très différentes. Ce test de quelques semaines permettra d’adapter les derniers réglages afin que tous nos adhérents bénéficient d’un outil performant dès septembre. L’objectif est de transcrire leurs besoins et de les aider à prendre les décisions qui s’imposent en tant que chef d’entreprise.

Qwesta : Votre entrée dans l’univers Qwesta vous a-t-elle créé d’autres besoins ?

Pascal Chapelon : Oui, bien sûr. La technologie Qwesta donne des idées pour d’autres projets de questionnaires à mettre à disposition des adhérents. Qwesta nous amène à réfléchir à la déclinaison d’une nouvelle compétence. L’AGEA apporte aujourd’hui un accompagnement juridique, social et fiscal. Nous envisageons d’amorcer un tournant plus économique par rapport à notre métier. La crise sanitaire nous contraint à songer aux impacts économiques sur les structures. Nous préférons voir les choses positivement et parler d’évolution de façon de travailler. Nous devons réfléchir autrement et ne pas négliger l’aspect relationnel de notre profession. Toutefois, les comportements des clients ont déjà changé. Dans ma structure, les prises de contact par internet ont été multipliées par trois depuis deux mois. Nous devons penser à un projet d’agence avec un volet digital plus étendu qu’il ne l’est aujourd’hui. Nous aiderons les confères qui veulent prendre cette direction. Oui, c’est certain que ce questionnaire innovant sera le premier d’une longue série !